Qu'est ce que L'HOMEOPATHIE ? (2ème partie)

La responsabilité médicale

L'enseignement de l'homéopathie

Précisons tout d'abord que les facultés de médecine et de pharmacie n'enseignent pas l'homéopathie et ne délivrent dans ce domaine aucun diplôme. Pour la médecine, seuls des enseignements privés sont dispensés (Parfois dans des locaux astucieusement loués à la faculté de médecine, ce qui provoque la confusion).

En pharmacie, il a été admis que, les pharmaciens étant amenés à délivrer des préparations homéopathiques, il était nécessaire de leur donner une " information ". Brèche par où s'engouffrent les homéopathes pour dispenser une véritable propagande qui fait, hélas, un tabac chez les étudiants les plus crédules.

Les raisons d'un choix

On sait bien que de Gilbert Cesbron à " Urgences ", la littérature et les media ont forgé des " hommes en blanc " une image pieuse. Et l'on ne saurait remettre en cause, ne serait-ce qu'une faible minorité d'entre eux, sans être traité d'iconoclaste.

Et pourtant ! Comment expliquer que des médecins puissent avoir un comportement aussi peu scientifique et " prêtent leurs diplômes " à cette croyance d'un autre temps ?

Le médecin comme tout membre d'une profession libérale tire ses revenus de ses clients. Deux types de médecins sont sur le marché : le spécialiste et le généraliste.

Celui qui s'est spécialisé, après prolongation de ses études et de son internat, présente indéniablement " un plus " pour s'assurer des revenus conséquents. Il perçoit des honoraires supérieurs à ceux d'un généraliste et complète souvent ses revenus par des actes pratiques. C'est sans doute pourquoi les spécialistes n'utilisent que très rarement l'homéopathie.

Pour le généraliste, il en va tout autrement.

S'il s'installe à la campagne, il pourra, s'il est compétent, disponible, et à l'écoute de ses clients, devenir un traditionnel médecin de famille aux revenus assurés.

Mais il faut bien le dire, tout le monde ne peut pas être attiré par une médecine rustique. Or pour celui qui refuse de s'enterrer au fin fond de la Lozère, l'installation dans une grande ville surmédicalisée ne laisse que deux voies au jeune diplômé.

La première, c'est la difficile survie à l'aide de gardes nocturnes, à grimper les étages pour remédier à l'angoisse de la grand-mère ou traiter l'otite du nourrisson.

La seconde c'est d'inscrire sur sa plaque un mot magique (Naturothérapie, Homéopathie, Aromathérapie, etc...). C'est le moyen de " percer ", de se tailler une clientèle, dans un marché très encombré. Le recours à " l'orientation " homéopathie (fausse spécialité), sert d'appât pour le consommateur sensible à l'attrait des " médecines douces ".

Le médecin se comporte-t-il alors en croyant ou en charlatan ?

En règle générale ni l'un ni l'autre. Responsable il discriminera entre le patient qui présente une affection bénigne et celui qui souffre d'une pathologie grave. Au premier, une prescription homéopathique suffira sans grand risque (15). Le second recevra un traitement classique auquel l'homéopathie sera surajoutée pour, soit disant, " le dynamiser et éviter les effets secondaires ". Il n'empêche que c'est ensuite souvent à cette dernière que sera attribuée la guérison.

Précisons que n'importe quel généraliste peut à tout moment décider de faire graver sur sa plaque la mention " homéopathie " et se faire classer dans " l'orientation homéopathie " des pages jaunes de l'annuaire. Par ce biais, il pourra attirer à lui une clientèle avide de " médecines douce ", et donc augmenter sensiblement ses revenus.

Les pharmaciens en officine obéissent à la même logique de marché. Sur toutes les vitrines de France, l'inscription homéopathie occupe le même espace que " l'allopathie " (16), ce qui permet d'augmenter le chiffre d'affaire par une automédication sans risque, puisque sans effets. La responsabilité des instances médicales. Les autorités médicales sont, hélas, parfois complices des mensonges de l'homéopathie, comme en témoigne une récente affaire.

Le Pr. Marcel Francis Khan est un " mandarin " particulier. Partisan irréductible de la médecine hospitalière, il s'est toujours refusé, malgré sa notoriété, à ouvrir une consultation privée. Esprit libre, il déclare lutter " contre l'envahissement de l'irrationnel " dans le domaine qui est le sien, et particulièrement contre ce qu'il appelle les " patamédecines ", au premier rang desquelles l'homéopathie. Il faut dire qu'étant chef du service de rhumatologie à l'hôpital Bichat, il est bien placé pour constater les dégâts qu'elle peut causer. En effet la rhumatologie est, avec l'allergie, le domaine d'élection des homéopathes. On décède rarement d'une périarthrite ou d'une rhinite spasmodique et ces pathologies sont très sensibles au facteur psychosomatique. Comme par ailleurs le Pr. Khan a la parole facile, les media ne manquent jamais de l'inviter lorsqu'il s'agit de " faire montrer la mayonnaise " sur le chapitre des médecines douces. C'en était trop ! Saisi par le syndicat des médecins homéopathes, le Conseil de l'Ordre de l'Ile-de-France lui a décerné, au printemps 1996, un blâme, pour manquement à la solidarité médicale. Le Pr. Khan, ravi, a répondu : "J'ai toujours refusé la Légion d'Honneur, mais leur truc, je vais le porter à la boutonnière et en mention sur mes cartes de visite ".

Cette affaire serait sans importance, si elle ne montrait la puissance du lobby homéopathique qui, faute de pouvoir prouver la valeur de ses thèses entend bien que l'on ignore la vérité, même s'il faut pour cela porter atteinte à la liberté d'expression.

Il faut dire que les homéopathes trouvent dans certains media des auxiliaires précieux et dévoués pour pratiquer leur désinformation.


La responsabilité des media.

Ne parlons pas ici de la presse spécialisée chargée de maintenir la foi des praticiens homéopathes, et n'évoquons que pour mémoire la presse féminine qui fait ses " choux gras " des guérisseurs, magnétiseurs et autres numérologues. En faisant la promotion de l'homéopathie, elle est dans son rôle et cela ne peut nous surprendre.

Il est bon par contre de s'interroger sur l'attitude de certains journaux, par ailleurs réputés pour leur sérieux (Le Monde,Le Figaro...). Lors d'affaires comme la " mémoire de l'eau ", cette presse s'est précipitée pour annoncer le miracle sans prendre garde aux réticences qui s 'exprimaient. Pis encore lorsque les vérifications entreprises ou l'analyse critique ont découvert l'illusion, elle est restée silencieuse ou mieux encore s'est retournée contre ceux qui avaient fait la lumière. On comprend bien que le mystère fait vendre, mais on attendrait de ces publications une attitude plus responsable, car le public n'est jamais informé lorsque les tricheurs sont démasqués.

Lorsqu'ils sont acculés, les partisans irréductibles de l'homéopathie dégainent alors des arguments du style : " Si cela ne fait pas de bien, cela ne fait pas de mal! " ou encore " De toute façon, cela fait faire des économies à la Sécurité Sociale ". Cela est-il si sûr?


Les arguments de la dernière heure

L'homéopathie est-elle néfaste ?

Soyons clair ! Les homéopathes dans leur grande majorité sont gens responsables. Ils dirigent vers les spécialistes tout patient qui présente une pathologie grave (ce qui explique sans doute en grande part la mansuétude dont ils bénéficient de la part de ceux-ci). Et pourtant leur action retarde souvent la mise en oeuvre d'un traitement sérieux. Le professeur Marcel Francis Khan, dont il est question plus haut, raconte volontiers les cas de nombreux patients arrivant trop tard dans son service.

D'autre part par leur seule présence les homéopathes " responsables ", cautionnent ceux de leurs confrères qui ont une pratique aussi sectaire que dangereuse.

A titre d'illustration, voici l'histoire vécue par un généraliste installé dans une petite ville du centre. Ce médecin suivait depuis de longues années un brave homme atteint de troubles psychiques graves. Il l'avait adressé au CHU qui, après quelques mois d'hospitalisation, l'avait renvoyé chez lui pourvu d'un traitement lourd. Sur les conseils avisés d'une voisine, cet homme consulta une jeune homéopathe qui exerce paisiblement aux heures où ses enfants sont à l'école. Celle-ci, à la lecture du traitement suivi, leva les bras au ciel. " Rien d'étonnant à ce que vous vous sentiez mal ! On vous empoisonne ! On est en train de détruire vos défenses naturelles ! Arrêtez tout cela et prenez plutôt... ". Suivit la prescription des habituels granules. Le résultat ne se fit guère attendre. Quelques jours plus tard, le médecin recevait un appel urgent. Son ex-patient s'était enfermé avec sa femme, sa fille et son fusil, et prétendait tirer sur tout être qui se risquerait à franchir le seuil. Il réussit malgré tout à pénétrer dans les lieux, après avoir réclamé, à travers la porte, le verre de " rouge " qui ne se refuse jamais en pays Berrichon. Et il lui fallut tout le poids d'une longue pratique commune pour réussir à convaincre son patient de reprendre le traitement initial.

En rentrant chez lui, après ce qu'il nomme la plus grande peur de sa vie, il appela sa jeune consoeur. La décence interdit de vous répéter ici ce qu'il lui dit avec verdeur. Il n'empêche qu'elle exerce toujours son " art " dans les mêmes conditions.

Les " économies " de l'homéopathie .

Les préparations homéopathiques ne coûtent pas cher, entend-on dire !

Encore heureux !

D 'abord parce que , comme nous l'avons vu, elles sont en général prescrites " en plus " par les homéopathes prudents. Et puis, ce que l'on paie dans un remède classique ce n'est pas le produit proprement dit, c'est la " matière grise ", c'est la recherche (qui à trouvé la molécule), le développement (qui l'a transformé en un médicament utilisable) et enfin l'AMM (avec les délais et les essais qu'elle impose). En homéopathie, ni recherche, ni développement, ni AMM (17), tant qu'à la matière première, nous avons vu que cela s'apparente au miracle de la multiplication des pains!

C'est pourquoi, l'homéopathie qui faisait un chiffre d'affaires de 500 000F en 1960 en fait aujourd'hui un de près de deux milliards de francs. Avec cet argent gâché en sucre et en " clair de lune ", que de mesures de prévention ne pourrait-on prendre ! Quant à ceux à qui l'homéopathie réussit si bien, ne vaudrait-il pas mieux les diriger vers des psychothérapies cognitives ou systémiques, qui sont elles, de vraies sciences humaines.

Notons enfin que le succès de l'homéopathie est une spécificité française.

La situation de l'homéopathie dans le monde

L'homéopathie a connu une grande vogue au 19 eme siècle, alors que la médecine n'offrait pas d'alternative sérieuse. Avec l'avènement des médicaments actifs, le début du siècle a vu l'homéopathie s'effondrer dans la plupart des pays. Aux Etats Unis en particulier, où elle était florissante, elle a pratiquement disparu. Il ne reste que quelques praticiens, pas toujours médecins, et les préparations homéopathiques s'achètent en Kits au drugstore. Le mouvement, bien que plus faible, a été similaire en Europe. Il n'existe que deux pays où l'homéopathie fait au contraire une percée retentissante: l'Inde et la France. Le cas de l'Inde s'explique facilement. Dans ce pays existe une médecine de pointe identique à la nôtre, mais accessible seulement à une faible minorité de la population. Pour les autres, il ne reste que le réconfort moral des médecines traditionnelles et les prix modiques de l'homéopathie.

On connaît le résultat qui en découle en matière d'espérance de vie. Par contre, la France constitue un paradoxe et une exception. Pourquoi un pays qui est l'un des plus grands en matière de recherche médicale, et où le système de protection sociale permet à tous l'accès aux soins, fait-il une telle place à l'homéopathie? Il faut sans doute chercher la réponse dans le dynamisme et l'interventionnisme des laboratoires homéopathiques, au premier rang desquels Boiron. Ce petit laboratoire artisanal, crée en 1932 par deux frères, va connaître sous la direction de Christian Boiron, fils et neveu des fondateurs, un essor spectaculaire. Gestionnaire habile, celui-ci va par tous les moyens s'efforcer de crédibiliser l'homéopathie et si nécessaire de faire taire ses détracteurs. C'est ce laboratoire qui finance généreusement toutes les tentatives de justifications théoriques et qui inonde de publicité rédactionnelle (18) les périodiques qui se prêtent à son jeu et y trouvent les moyens de leur subsistance. Il ira même jusqu'à attaquer en diffamation la revue Science et Vie devant le tribunal de grande instance pour un article jugé trop critique. C'était la première fois que l'on tentait de régler une controverse scientifique par voie de justice (Les juges, peu satisfaits qu'on essaie de se servir d'eux l'ont d'ailleurs débouté). Ce laboratoire joue partout de son influence pour faire prendre au public " des vessies pour des lanternes ". A titre d'illustration, voici sa dernière tentative (sérieuse) de donner une légitimité à l'homéopathie.

Dans le numéro du 10 décembre 1994, la prestigieuse revue The Lancet publiait un article du Dr David Reilly intitulé " La preuve en homéopathie est elle reproductible? ". Cet article concluait: " Nos résultats prouvent que l'homéopathie a une action inexpliquée, mais reproductible ". En fait comme le montrera Science et Vie dans son Numero 929 de février 1995, cet article (qui montrait l'action de l'homéopathie sur l'asthme) était sans valeur, et ceci pour de nombreuses raisons dont voici les principales: Elle portait sur deux groupes de 28 et 13 patients, alors que les tables statistiques montrent qu'en pareil cas il en faut plus de 120 pour prétendre à un résultat incontestable.

On avait sélectionné des malades faiblement atteints.

L'amélioration statistique prétendue du groupe recevant l'homéopathie était en fait due à un seul patient. Tous avaient continué à prendre leur traitement habituel ...etc... etc...

Qui était donc ce Dr David Reilly et pourquoi The Lancet avait-il publié un article aussi éminemment contestable?

Renseignements pris c'était un homéopathe dont le travail était financé par la Fondation pour la recherche en homéopathie ( Boiron avait d'ailleurs fabriqué les préparations) et de la King's Fund ( Fondation de la famille royale, grande partisane de l'homéopathie). Ce dernier point expliquant d'ailleurs pourquoi The Lancet avait publié cet article sans même consulter son comité de lecture afin de ne pas commettre de crime de "lèse-majesté".

Voila qui montre une fois encore l'activisme infatigable de ce laboratoire qui, appuyé sur le quasi-fanatisme de ses fidèles, continue inlassablement de présenter des fausses preuves pour tenter de prouver l'improuvable.


Pour conclure.

Il n'y a rien à redire contre celui qui va consulter Maître Amidou, marabout Malien (19). Pas plus que n'est condamnable le recours au " panseu " berrichon qui " guérit tout ", en trois croix, trois cercles et trois prières. A condition que ceux qui s'adressent à ces personnages sachent ce qu'ils font. Depuis que l'église ne reconnaît plus guère les miracles de Lourdes, il faut peut-être que quelque chose prenne le relais dans l'imaginaire magique.

L'homéopathie, n'entre pas dans cette catégorie. Elle se " pare des plumes du paon ". Elle se prétend science et médecine, elle en prend les attributs et elle en détourne le financement.

En réalité, l'homéopathie présente certains aspects propres aux sectes. Elle en a le gourou (Hahnemann), les grands prêtres (les homéopathes), les dogmes irrationnels (similitude, dynamisation...), le prosélytisme des fidèles (G Dufoix et tant d'autres), l'intolérance qui mène aux bûchers (affaire M F Khan), et enfin les profits financiers.

Que ceux qui trouvent ce rapprochement exagéré sachent que la collusion entre l'homéopathie et les sectes n'est pas seulement " objective ". Rappelons quelques cas significatifs. En premier lieu, le célèbre homéopathe Luc Jouret, créateur de l'Ordre du Temple Solaire, dont on connaît la fin. Ou encore le réseau de médecins homéopathes (parmi lesquels le Dr Mathes(20), qui dirigeaient leurs clients vers la secte Suisse METHERNITA. Sans oublier les faux certificats de vaccination faits par des homéopathes proches de diverses sectes " naturalistes " (21)


Notes

Ainsi, il existe à l'Université de Tours une unité de recherche qui traque de par le monde toutes les pistes qui, des fleurs de Bach aux plus exotiques médecines traditionnelles, pourraient mener à un médicament nouveau.

Exemples de l'inconvénient des produits " naturels ": en aromathérapie (très à la mode), on utilise l'huile essentielle de romarin de Provence, qui contient effectivement un excellent tonicardiaque, mais aussi un alcaloïde terriblement toxique pour le foie. De même, l'huile essentielle de sauge, dont l'effet somnifère est incontestable, stimule par ailleurs la sécrétion d'oestrogènes, pouvant entraîner, à long terme, l'apparition de cancers hormono-dépendants.

Référence : Mieux connaître l'homéopathie de Michel Rouzé. Ed La Découverte.On pourra aussi consulter les chapitres consacrés à l'homéopathie dans "Au coeur de l'extra-ordinaire" de Henri Broch. Ed L'horizon chimérique, 7 rue Leyteire, 30000 Bordeaux.

Ce qui donnera Coffea, souverain contre les insomnies, puisque, principe de similitude dixit, le café empêche de dormir un homme sain. Défense de rire !

Liaison due à la polarité des molécules d'eau et qui assemble entre elles de façon fugitive les quatre ou cinq molécules voisines.

Pardon au Dr Knock !

Voir " La nouvelle grille " et " L'éloge de la fuite " Ouvrages d'Henri Laborit, Ed Gallimard. Folio.

Votre maladie ou celle de votre chien qui est le reflet de votre inquiétude.

Exemple l'affaire Lyssenko : Grand responsable de la biologie en URSS de 1937 à 1964, Lyssenko à rejeté les résultats de la génétique, car il estimait que la théorie du gène comme déterminant héréditaire invariant au travers des générations était contraire aux postulats de l'idéologie officielle.

The Lancet, The new England Journal of Medicine... pour la médecine, Cell, Sciences, Nature... pour la biologie.

Tous ces essais sont répertoriés et analysés dans l'ouvrage dirigé par JJ Aulas (Psychiatre, Pharmacologue et diplômé de l'école Française d'homéopathie) : L'homéopathie, Ed. Roland Bettex 1985.

Où quelque temps avant, on avait entendu Mme Dufoix fraterniser avec Rika Zaraï, alors grande prêtresse des bains de siège et autres remèdes de " bonnes femmes ".

Plutôt un petit désavantage aux deux groupes recevant l'homéopathie, mais la différence est inférieure à l'écart type, donc sans signification.

Dernier exemple : le livre intitulé Théorie des hautes dilutions et aspects expérimentaux, considéré comme " farfelu " ou qualifié de " canular " par les plus grands scientifiques. (Voir Science et Vie avril 1997).

Appliquant en cela un principe qui dit qu'une rhinite traitée par antibiotique guérit en une semaine et qu'elle disparaît en huit jours avec un placebo.

Mot dénué de sens, inventé par les homéopathes, pour mettre, au moins dans le vocabulaire, leur discipline sur le même plan que la médecine scientifique.

La recherche n'est que de la publicité déguisée, puisque lorsque des laboratoires homéopathiques passent des contrats avec des chercheurs, ceux-ci stipulent que seuls doivent être publiés les résultats favorables à l'homéopathie. Le développement est évidement sans objet et l'AMM est inutile, car ces produits sont antérieurs à la législation.

Article faussement objectif destiné à faire la promotion d'un produit ou d'une marque.

Maître Amidou, qui a le don de son père, toutes maladies, réussite en affaire, retour d'affection, etc...Résultats garantis et protégés.

Le Dr Mathes associé du Dr Gardan dans un cabinet médical de Vorépe a été suspendu pour deux mois par le conseil régional de l'Ordre de l'Isère pour avoir attiré des mineurs en crise dans les filets de la secte. Un autre médecin le Dr Bouillaget de Mezieux utilisait même un minibus pour envoyer plus facilement ses clients dans la secte.

Références : Envoyé spécial de mars 1996, Séquence " Sectes sur ordonnances ", une enquête de Sylvia Tredat et Marcel Triat.

 

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